Portrait d’apprivoiseur: Rémi Barbier, coaching fruité

Coaching fruité

Dernière modification le 6 novembre 2024

Portrait d’apprivoiseur

Pour bien démarrer cette série de portraits d’apprivoiseurs, nous sommes tout naturellement allés poser nos questions à l’un des auteurs d’articles de notre site: Rémi Barbier

Rémi associe depuis plusieurs années maintenant sa curiosité, son expertise et sa passion pour la transmission des savoirs dans une pratique épanouie de ses activités de conseiller en nutrition et d’éducateur de santé.

Merci Rémi d’avoir accepté de jouer le jeu et de te prêter aux questions de cette interview pour dresser ton « Portrait d’apprivoiseur », tu vas partager avec nous tes hauts (surtout) et tes bas dans ta relation au stress

Tout d’abord, pour apprendre à mieux te connaître, peux-tu nous en dire plus sur ce que tu fais dans la vie, qui es-tu?

Je m’appelle donc Rémi Barbier, j’ai 27 ans et je suis un grand curieux. Je suis passionné par le corps humain, sa pleine santé, son mouvement, le développement de son potentiel. Je suis également fasciné par le psyché, les cultures du monde entier, la physique et l’astrophysique, la cosmologie. Bref, je ne manque pas d’idées pour m’occuper !

Et côté pro?

Dans la vie, je suis conseiller en nutrition et éducateur de santé. J’articule mon amour de la pédagogie et mon expertise de la pleine santé autour d’une pratique enthousiaste et perfectionniste de mon métier. Une approche que me conduit jusque sur les bancs de l’école : je perfectionne actuellement mes connaissances en nutrition humaine et sportive en Grande Bretagne, et je me prépare à suivre un cursus en neurosciences dans le courant de l’année….

Et parmi toutes tes activités professionnelles ou privées, tes études, le stress est-il un phénomène que tu connais? En quoi cela ressemble-t-il dans ta vie ?

Le stress, je connais bien. Pendant des années, il m’a accompagné et bridé. J’ai subi son influence jusqu’à l’adolescence avant d’apprendre à le gérer pour finalement en faire un invité occasionnel et un vecteur de performance.

Ma pratique quotidienne de la méditation, mon grand intérêt pour l’hypnose ericksonienne et des années d’expérimentation m’ont permis d’en tirer un plus dont je profite notamment dans ma pratique sportive.

Quel type de situations te mettent en état de stress ?

Généralement, l’effet de responsabilité et la sensation d’être impliqué dans une entreprise importante et collective s’accompagne chez moi d’un certain stress (j’aspire à être le plus consciencieux possible et dans le respect systématique de travail des autres). A cela s’ajoute les environnements bruyants et agressifs ou dans une autre mesure, certains challenges sportifs.

Tu nous dis que tu tires un « plus » du stress, quel est ton meilleur souvenir d’utilisation des phénomènes physiques ou psychiques du stress ?

Sans conteste, c’est lors de mon expatriation en Grande Bretagne que le stress me fut de la plus grande aide. La langue, les conventions, de nombreuses démarches et beaucoup de nouveautés, je me souviens avoir fait le constat d’être sous l’influence d’un stress incroyablement moteur et stimulant durant les premiers mois.

Il s’agit là de ton meilleur souvenir lié au stress et quel est le pire souvenir ?

Mon enfance est parsemée de pics de stress et je ne saurais en nommer un en particulier, même si je pense que mes rentrées scolaires figurent très probablement dans mon top 5.

Pour parler de choses plus agréables, le top du « chill » pour toi cela consiste en quoi ?

A l’ombre d’un arbre aux abords de Saint-Malo, pieds nus sur une slackline avec mes amis et un café frappé. La slackline, c’est une sangle suspendue dans le vide qu’il faut traverser d’un bout à l’autre. Cette discipline est incroyablement zénifiante et je l’associe énormément au lâcher prise.

Cela donne envie d’essayer! Rêvons un peu maintenant, si tu le pouvais et que tu avais 1 mois devant toi que ferais-tu ?

Il serait très probablement question d’exploration. C’est même sûr ! Quelques capitales européennes, un parc naturel aux USA, et quoi qu’il arrive, un maximum de rencontres.

Et si tu avais un an ?

Avec un an, l’idée du moyen-terme m’amène à penser projet, réalisation, entreprise. Poser les bases d’une communauté réunie autour d’une vision très noble du mouvement comme on peut l’apprécier chez des icônes telles qu’Ido Portal ou Brian Johnson. Avec une dimension du bien-être très holistique, aussi bien axée sur une alimentation saine et simple que sur la pratique de la méditation et l’introspection, l’expérimentation, la curiosité et le partage.

Tu as déjà introduit ma prochaine question je crois,  à plus grande échelle quel projet aimerais-tu mettre en œuvre ?

Sans aucun doute, rassembler des professionnels de santé novateurs et complémentaires autour d’une structure ouverte au grand public et d’une mission d’information et d’éducation. Promouvoir le bien-être par la nutrition, le sport, un mode de vie sain et conscient, le minimalisme et la sobriété heureuse, et chasser les mythes et les conceptions limitantes inculquées par un siècle de marketing et de culte du plaisir immédiat.

En laissant de coté toutes les pensées limitantes, même si cela sort du champ des « plausibles » voire du champ des possibles, quelle est l’expérience que tu aimerais vivre ?

Rencontrer mes plus grandes sources d’inspiration et leur poser mille questions. Faire un footing avec Rich Roll, une balade avec Pierre Rabhi, méditer aux côtés de Tim Ferris, boire un café avec Étienne Klein et Roland Lehoucq…

Pour terminer, serais-tu d’accord de partager avec nous ta recette personnelle pour faire baisser le stress et les tensions?

Lorsque je ressens un certain stress, je relativise ma situation. Je me rappelle que je ne peux pas changer ma réaction, mais qu’en revanche, je peux m’en servir. J’essaie de convertir la crainte en excitation, de changer un nœud au ventre en fourmillement, de passer du blocage à l’action. Et quoi qu’il arrive, ces sensations fortes, elles me rappellent que je suis vivant et qu’ici, l’issue d’une situation que je juge stressante est dérisoire comparée à celles vécues dans d’autres parties du globe. Ensuite, lorsque cela m’est possible, j’essaie de marcher au calme dans un coin de verdure pour me recentrer et revenir à un plan plus calme et rassurant.

Marcher au calme, relativiser… de bonnes recettes que nous pouvons appliquer!

Merci Rémi d’avoir accepté d’être le premier à répondre à ces quelques questions, de belles surprises nous attendent aussi dans les prochaines interviews… Le rendez-vous est pris

Retrouvez Rémi Barbier sur son site internet : coaching fruité

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