20 questions pour savoir si vous êtes trop gentil.le. Un.e « accomodateur.rice » (people pleaser) ?

Dernière modification le 9 janvier 2025

Pourquoi il est important de savoir si vous êtes trop gentil ? Et qu’est-ce qu’un accomodateur (people pleaser) ?

Être perçu comme une personne gentille et altruiste est souvent valorisé, tant dans le cadre professionnel que personnel. Cependant, lorsque cette bienveillance devient excessive, elle peut se transformer en un obstacle à votre épanouissement personnel et à vos relations. Si vous avez du mal à dire « non », si vous ressentez souvent le besoin de faire plaisir aux autres, ou si vous priorisez constamment leurs besoins au détriment des vôtres, vous pourriez être ce qu’on appelle un.e « accommodateur.rice » ou, en anglais, un « people pleaser ».

Ce test vous aidera à déterminer si vous êtes trop gentil et à comprendre les mécanismes qui se cachent derrière ce comportement. Prêt.e à découvrir votre profil ? Répondez à ces 20 questions !

Etes vous un accomodateur ? Un people pleaser ? Trop gentil ?

Êtes-vous un.e accomodateur.rice ? (People pleaser)

20 questions - 3 minutes

 

1 / 20

J'aide les autres, parfois même sans qu'ils me l'aient demandé

2 / 20

J'ai tendance à faire des compromis pour que tout le monde soit content

3 / 20

Je me sens mal à l'aise quand une autre personne est déçue à cause d'une de mes décisions

4 / 20

Je montre rarement mon désaccord, je préfère qu'on m'apprécie

5 / 20

Je cache rarement ce que je ressens, même si cela peut être impopulaire

6 / 20

Je cherche souvent à être rassuré.e

7 / 20

J'ai besoin de répondre aux attentes des autres

8 / 20

J’ai tendance à suivre le courant, même si je ne me sens pas tout à fait à l'aise

9 / 20

J'ai peur de dire non aux autres

10 / 20

D'une manière générale, j'essaie d'éviter la désapprobation des autres

11 / 20

En général, je fait passer les besoins des autres avant les miens

12 / 20

Je suis d'accord avec les autres pour éviter le conflit

13 / 20

Je refuse généralement d'assumer des responsabilités qui ne sont pas les miennes

14 / 20

Je cherche l'approbation des autres

15 / 20

Me défendre dans une discussion peut être difficile

16 / 20

J'ai besoin de la validation des autres

17 / 20

J'ai tendance à m'excuser même quand ce n'est pas de ma faute

18 / 20

Je n'ai pas peur de prendre des décisions qui pourraient déranger les autres

19 / 20

Je me sens responsable du bien être des personnes de mon entourage

20 / 20

Je partage rarement mes opinions car je ne veux pas vexer ou décevoir les autres

Vous allez dans quelques instants accéder aux tendances générales qu'indiquent vos réponses. Si vous souhaitez une analyse plus fine de ce questionnaire :

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Comprendre le profil d’un.e accommodateur.rice

Les signes révélateurs

Un.e « accommodateur.rice » présente souvent les caractéristiques suivantes (mais pas seulement) :

  • Évite les conflits à tout prix.
  • Ressent une forte culpabilité à l’idée de refuser une demande.
  • Se sent épuisé.e ou submergé.e à force de répondre aux attentes des autres.

Vous reconnaissez-vous ?

Émilie est cadre dans une entreprise. Elle accepte systématiquement de rester tard pour aider ses collègues, même si cela empiète sur son temps personnel. Elle se sent stressée et ressent de l’amertume envers ses collègues, même si elle n’exprime jamais ses frustrations.

Marc travaille dans une PME où il est souvent sollicité par ses collègues pour résoudre des problèmes techniques. Bien qu’il ait un emploi du temps chargé, il a du mal à refuser ces demandes. Lorsqu’il est en plein projet prioritaire, il met tout de côté pour aider, même si cela signifie finir son propre travail tard dans la nuit. Marc se sent valorisé par la reconnaissance de ses collègues, mais il commence à ressentir de la fatigue chronique et à perdre sa motivation.

Clara est connue dans son cercle d’amis pour être toujours prête à rendre service, que ce soit pour aider à déménager, organiser un anniversaire ou prêter de l’argent. Bien qu’elle apprécie être utile, elle remarque que ses propres besoins passent souvent en dernier. Récemment, elle a annulé une sortie qu’elle attendait depuis des semaines parce qu’un ami avait besoin d’aide pour un dossier urgent. Clara commence à se demander si ses amis la respectent vraiment ou s’ils profitent de sa gentillesse.

Pourquoi êtes-vous (peut-être) trop gentil.le ?

Le comportement d’un.e accommodateur.rice ne naît pas par hasard. Il est souvent le fruit d’un mélange complexe de facteurs psychologiques, éducatifs et sociaux. Comprendre ces origines peut vous aider à mieux appréhender vos comportements et à les rééquilibrer.

La peur du rejet ou de la désapprobation

A single hand emerges from water, symbolizing a cry for help amidst a rainy setting.

Les accommodateurs ont souvent une peur intense de déplaire ou d’être rejetés. Ce sentiment peut être ancré dans des expériences passées, comme avoir grandi dans un environnement où l’affection et l’approbation étaient conditionnées à des actions spécifiques. Dire « non » devient alors un acte terrifiant, associé à une perte d’acceptation sociale.
– Au travail, refuser un projet supplémentaire peut vous donner l’impression que vos collègues ou votre manager vous percevront comme paresseux ou peu impliqué.

Une recherche constante de validation

Les « people pleasers » tirent souvent leur estime personnelle de la reconnaissance des autres. Faire plaisir devient un mécanisme pour se sentir utile, valorisé ou apprécié. Malheureusement, cette validation extérieure est éphémère et peut conduire à un cycle sans fin où l’on cherche constamment à satisfaire les attentes des autres pour combler un vide intérieur.
– Vous acceptez de prendre en charge des tâches supplémentaires, même au détriment de vos propres objectifs, juste pour recevoir un « merci » ou une remarque positive.

Une éducation orientée vers l’altruisme excessif

Certaines personnes grandissent dans des familles ou des cultures où l’altruisme est valorisé à l’extrême. Elles apprennent que leurs besoins sont secondaires et qu’aider les autres est une priorité. Cela crée une croyance profondément ancrée selon laquelle poser des limites est égoïste ou inacceptable.
Si, enfant, vous étiez encouragé.e à « ne pas faire de vagues » et à toujours être serviable, il est probable que ces habitudes persistent à l’âge adulte.

Une faible confiance en soi

Un manque de confiance en soi peut amener à croire que vos besoins ou opinions ne valent pas la peine d’être exprimés. Vous pourriez penser que vous devez compenser vos « insuffisances » perçues en étant utile ou agréable à tout prix.
– Lors d’une réunion, vous acceptez toutes les propositions ou tâches, même si elles ne vous conviennent pas, par crainte de paraître incompétent.e.

Les dangers d’être trop gentil.le

Etre trop gentil a des conséquences

Si être gentil.e est une qualité souvent valorisée, être trop gentil peut entraîner des conséquences importantes sur votre bien-être, vos relations et votre carrière. Le problème ne réside pas dans la gentillesse elle-même, mais dans le déséquilibre qu’elle crée lorsqu’elle devient excessive et non accompagnée de limites saines.

Stress chronique et épuisement mental

Être constamment disponible pour les autres peut rapidement devenir épuisant. À force de vouloir satisfaire tout le monde, vous risquez d’accumuler des tâches et des responsabilités qui dépassent vos capacités. Cet excès peut générer un stress permanent, accompagné de sentiments de frustration et de fatigue.

Burn-out

Le burn-out n’est pas uniquement causé par une surcharge de travail. Il peut également résulter d’un déséquilibre entre ce que vous donnez aux autres et ce que vous recevez en retour. Les accommodateurs, qui mettent toujours les besoins des autres avant les leurs, risquent de s’épuiser émotionnellement et physiquement à force de répondre à des attentes toujours plus élevées.

Des relations déséquilibrées

Les accommodateurs attirent parfois des personnes qui profitent de leur gentillesse. Ces relations, qu’elles soient professionnelles ou personnelles, deviennent unilatérales, où l’accommodateur donne sans jamais recevoir en retour. Cela peut engendrer un sentiment d’exploitation, d’injustice et de solitude.

Une perte d’identité

En voulant constamment plaire, les accommodateurs risquent de mettre leurs propres désirs, valeurs et priorités de côté. Avec le temps, cela peut entraîner une confusion sur qui ils sont réellement, ce qu’ils veulent, et ce qui est important pour eux. Ils peuvent finir par se sentir déconnectés de leur propre identité.

Une perception déformée de vos capacités

Être trop gentil.e peut envoyer un message involontaire aux autres : vous êtes toujours disponible, vous n’avez pas de limites, et vos besoins peuvent être ignorés. Dans un cadre professionnel, cela peut affecter votre crédibilité et limiter vos opportunités de progression.

Des difficulté à établir des limites

Les accommodateurs ont souvent du mal à dire « non » ou à poser des limites claires. Cette difficulté peut entraîner une surcharge de responsabilités et un sentiment de culpabilité lorsqu’ils essaient de s’affirmer.

En conclusion….

Commencez par faire ce test pour faire le point. Être trop gentil, un.e accomodateur.rice ou un people pleaser n’est pas une bonne chose. Et si vous le souhaitez, vous pouvez me contacter pour parler « confiance en soi » et prendre sa place. Parce que oui ! Vous le valez bien.

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